Le démontage
Avant même d'avoir un combi, ma compagne a soigneusement mis de
côté de nombreux petits pots de bébé vides,
des boîtes de laits en poudre, les petits plats en plastiques
avec leurs couvercles, etc. Un seul mot d'ordre, ne plus jeter de boîtes
vides. Tout cela m'a été fort utile pour ranger, classer,
archiver les différentes pièces des combis.
Ensuite, c'est simple : l'élément à démonter
est photographié sous toutes les coutures, (plus de 700 photos
pour le démontage d'un bus), puis il est démonté
et archivé avec ses vis. Quand je dis "puis il est démonté",
je pourrais dire: "après des heures de lutte avec des boulons
grippés, les doigts en sang, et au bord de la crise de nerf...".
Mes meilleurs amis pour les séances de démontage : une
bombe de dégrippant, et un lot de ciseaux à bois, qui
ne serviront plus jamais à cisailler le bois... (voir section
outillage).
Tout le plafond est recouvert d'une infâme couche de colle néoprène
et de mousse que ma compagne et moi gratterons durant plusieurs heures.
On a tout essayé : acétone, bus au soleil pendant des jours,
super diluant. On s'est brûlé les doigts, intoxiqués...
mais la colle est toujours là...
Le démontage du deuxième
bus.
Mon frère m'aide. Il vaut mieux être deux pour certaines
opérations de démontage.
Un moment délicat : les vitres. On met une demi-heure pour la
première, un quart d'heure pour la seconde, et deux minutes pour
la dernière.
Le démontage du tableau de bord et de l'équipement électrique
a nécessité de nombreux dessins pour le repérage
des fils.
suite : le(s) toit(s)
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